الأربعاء، 9 يناير 2013

Terminologie : Développement et associations VII



Terminologie
                   Développement VIi













STRATEGIE LOCALE
Organisation générale d'un projet de développement qui consiste à déterminer les axes prioritaires et les modalités de mise en œuvre d'une action coordonnée des acteurs. La stratégie est la traduction du but poursuivi en terme de programmes et de plans d'actions s'intégrant dans une vision prospective.
Les processus d'élaboration et de mise en œuvre d'une stratégie locale dépendent des situations locales spécifiques (échelle d'un territoire, enjeux, acteurs, etc.) mais aussi de l'évolution dans le temps de la situation locale et de son environnement, nécessitant un réajustement constant des stratégies. Réf. : ATEA-CRIDEL, Dictionnaire multilingue de l'Aménagement du Territoire et du Développement Local, La Maison du dictionnaire, Paris, 1997
SUBSIDIARITE
L'application du principe de subsidiarité équivaut à faire intervenir le niveau institutionnel le plus apte à gérer une question. Ainsi le niveau supérieur n'intervient-il que s'il est le plus efficace et apporte une valeur ajoutée. Réf. : Petit lexique à l'usage des non-initiés, Délégation à l'Aménagement du Territoire et à l'Action Régionale, France. http://www.datar.gouv.fr
SUIVI OU MONITORING
Examen exhaustif et régulier des ressources, des réalisations et des résultats d'un processus ou d'un projet. Le suivi repose sur un système d'information cohérent comprenant comptes rendus d'activités, bilans, tableaux de bord, indicateurs, etc. Les informations du système de suivi proviennent principalement des opérateurs et sont utilisées en premier lieu pour piloter l'intervention publique. Lorsque le suivi comporte un jugement, celui-ci fait référence à l'atteinte des objectifs opérationnels. Le suivi a une vocation de rétroaction et d'apprentissage direct. Il est généralement sous la responsabilité des acteurs chargés de la mise en œuvre. Réf. : définition adaptée de évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collections MEANS, volume 6, Commission européenne, Luxembourg, 1999
TABLEAU DE BORD
Présentation des informations essentielles pour le suivi d'un projet sous forme d'un petit nombre d'indicateurs quantifiés périodiquement. Le tableau de bord concerne les ressources mobilisées, les réalisations effectuées et les résultats constatés. L'intérêt d'un tableau de bord est de permettre la visualisation continue des principaux paramètres de l'intervention. Réf. : définition adaptée de évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collections MEANS, volume 6, Commission européenne, Luxembourg, 1999
TEMPORALITE OU TEMPS SOCIAL
Nature et rapports entre les divers modes d'activités dans le temps considérés selon leurs durées et leurs rythmes propres, de même que les différentes manières de concevoir et de se représenter le temps au sein de nos univers sociaux. Réf. : Gilles PRONOVOST et Daniel MERCURE, Temps et société, Institut québécois de Recherche sur la Culture, 1989
VEILLE STRATEGIQUE
Processus informationnel volontariste par lequel la communauté locale ou régionale recherche des informations à caractère anticipatif concernant l'évolution de son environnement socio-économique dans le but de se créer des opportunités et de réduire ses risques liés à l'incertitude. La veille stratégique a pour objet de fournir des informations et des éclairages non pas sur le passé ou le présent, mais sur le futur. En effet, elle doit permettre de prendre des décisions qui produiront leurs effets dans plusieurs mois, voire plusieurs années. C'est pourquoi les informations en question seront généralement des signaux d'alerte précoce et non pas des prévisions fondées sur des extrapolations du passé.
VISION
Dans le vocabulaire courant, la vue est le sens qui permet de voir. Dans notre jargon de développeurs, avoir "une vision" relève presque du psychique ou du spirituel : avoir le don de voir le futur, d'imaginer ce que les choses pourraient être. Un "visionnaire" est un dirigeant qui entrevoit de grandes opportunités. Bien que les membres d'une communauté ne puissent évidemment tous l’être, ils doivent néanmoins avoir une idée de ce qu'ils voudraient que leur communauté devienne. Ils ont besoin d'une "destination". Ils doivent savoir où ils veulent aller. Avant de prévoir où ils voudraient aller, ils doivent savoir où se situe cet "ailleurs". Il appartient au développeur de contrecarrer les attitudes de fatalisme et d'apathie, d'insuffler aux membres de la communauté l'idée qu'ils peuvent avoir un certain contrôle sur leur devenir et qu'ils doivent imaginer où ils pourraient aller. Réf. : définition traduite et adaptée de Phil BARTLE, Community self-management, empowermentand development- Some Key Words for Mobilizers, Seattle, 2003
http://www.scn.org/ip/cds/cmp/key/key-v.htm

Terminologie : Développement et associations VI





Terminologie
                   Développement VI












PARTENARIAT LOCAL
Le partenariat local se différencie des processus de collaboration et d’association en réseau plus limités et/ou informels.
Les partenariats locaux ont quatre caractéristiques :
1. une structure formelle pour l’élaboration des décisions et leur mise en œuvre,
2. la mobilisation d’une coalition d’intérêts et l’engagement de différents partenaires,
3. un ordre du jour et un programme d’action communs,
4. une finalité commune ou un objectif commun qui n'exclut ni n'annihile la poursuite d'objectifs particuliers par aucun des partenaires. Réf. : Centre de Ressources et d'Accompagnement en Développement Local (CREADEL), ULB-IGEAT, 2001
Les partenariats locaux sont multiples et découlent de logiques différentes qui sont en continuité et non en opposition dans un processus évolutif. On distingue ainsi :
le partenariat d'animation du développement au service d'une démarche de développement local ; lié à un territoire, à sa survie et à sa promotion. Ce partenariat vise la construction d'un projet de société. Il s'appuie sur une démarche mobilisatrice et pédagogique qui prend du temps ;
le partenariat d'action (dit aussi partenariat de projet) dont l'objet est la répartition d'une enveloppe financière. Il est limité dans le temps et dans son objet.
Il suit une logique technico-économique de projet : trouver et associer des fournisseurs de moyens et de savoir-faire autour du montage concret d'une opération. Réf. : typologie adaptée de LEADER, Organiser le partenariat local, Cahier no 2, 1997
QUALITE TOTALE
La qualité totale est un mode de gestion des organismes (entreprises, hôpitaux, administrations…) qui vise l’obtention permanente de la satisfaction de l’ensemble des parties prenantes (clients, fournisseurs, partenaires, personnel, autorités, voisins, etc.). A ce titre, elle met en œuvre des mécanismes rationnels d’identification des besoins de ces interlocuteurs, de définition d’objectifs de satisfaction de ces besoins, de suivi des performances par rapport à ces objectifs, et d’amélioration permanente de celles-ci. Réf. : Société Wallonne de l'évaluation et de la Prospective (SWEP)
RECHERCHE-ACTION
La recherche-action est une forme de recherche qui poursuit conjointement deux objectifs : production de connaissances et changement de la réalité par l’action. Réf. : Glossaire OFES (Office Fédéral de l'Education et de la Science - Suisse)
La méthode de recherche-action est relativement nouvelle. Elle rejette le monopole universitaire sur la production du savoir. Elle fait également appel au savoir "à la base, de la base, pour la base". La méthode de recherche-action participative implique que l'on accepte que chacun sache ce qui se passe autour de lui et que cette connaissance-là constitue une force de changement. Le respect de cette réalité est le fondement de cette nouvelle façon de concevoir la production du savoir. Elle lie la recherche et l'intervention sociale. Réf. : Centre de Ressources et d'Accompagnement en Développement Local (CREADEL), ULB-IGEAT, 2001
RESEAU
Ensemble organisé de personnes, d'organismes, de compagnies, etc., travaillant en liaison les uns avec les autres afin de parvenir à la réalisation d'un but commun. Réf. : Le nouveau Grand dictionnaire terminologique, Office québécois de la Langue française, 2002
SOCIETE DE LA CONNAISSANCE OU SOCIETE DU SAVOIR
Société dont le développement repose sur la somme et la valeur des connaissances, des savoirs et des savoir-faire que possèdent les membres qui la composent. La société de la connaissance ou du savoir exige la mise en place de systèmes performants qui assurent de façon permanente l'éducation, la formation, le transfert des connaissances et des savoir-faire. C'est la raison pour laquelle on la désigne parfois sous la dénomination de "société apprenante". Elle s'inscrit dans la suite logique du concept de "société de l'information" et accorde, elle aussi, une importance primordiale à la gestion des connaissances, au capital intellectuel et à la veille stratégique. Réf. : Le nouveau Grand dictionnaire terminologique, Office québécois de la Langue française, 2002
SOCIETE DE L'INFORMATION
Société dont le développement repose principalement sur l'évolution et l'intégration des technologies de l'information et de la communication comme moyens pour favoriser la circulation et l'échange de l'information et du savoir considérés comme ressources premières. L'avènement des technologies de l'information a fait en sorte que l'information et la connaissance sont devenues des ressources économiques au même titre que l'étaient les ressources naturelles, à l'ère industrielle. Le concept de "société de l'information", que l'on distingue de celui de "société du savoir", sous-tend ce dernier et les deux réalités sont vues comme complémentaires. Réf. : Le nouveau Grand dictionnaire terminologique, Office québécois de la Langue française, 2002


Terminologie : Développement et associations V




Terminologie
                   Développement V














EVALUATION EX POST
Evaluation qui récapitule et juge le programme stratégique après son achèvement. Elle vise à rendre compte de l'utilisation des ressources, de l'obtention des effets attendus (efficacité) et inattendus (utilité) ainsi que de l'efficience des interventions. Elle cherche à comprendre les facteurs de réussite ou d'échec ainsi que la durabilité des résultats. Réf. : définition adaptée de évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collections MEANS, volume 6, Commission européenne, Luxembourg, 1999
FAISABILITE
Propriété de ce qui est réalisable dans des conditions techniques, financières, calendaires et politiques définies. Réf. : Le nouveau Grand dictionnaire terminologique, Office québécois de la Langue française, 2002
GOUVERNANCE
La gouvernance peut être considérée comme l’exercice de l’autorité économique, politique et administrative en vue de gérer les affaires d’un pays à tous les niveaux. Elle englobe les mécanismes, les processus et les institutions par le biais desquels les citoyens et les groupes expriment leurs intérêts, exercent leurs droits juridiques, assument leurs obligations et auxquels ils s’adressent en vue de régler leurs différends.
La bonne gouvernance se caractérise notamment par la participation, la transparence et la responsabilité. Elle se caractérise aussi par l’efficacité et l’équité. Elle assure la primauté du droit. La bonne gouvernance veille à ce que les priorités politiques, sociales et économiques soient fondées sur un large consensus au niveau de la société et à ce que les voix des plus démunis et des plus vulnérables puissent se faire entendre dans le cadre des prises de décision relatives à l’allocation des ressources nécessaires au développement. Réf. : La Gouvernance en faveur du développement humain durable, document de politique générale du PNUD, 1997
GOUVERNANCE LOCALE
Système décisionnel partenarial non hiérarchisé. La gouvernance s'exerce comme une capacité collective des acteurs publics, privés et associatifs à gérer les interdépendances du projet de développement local de leur territoire et son agenda. Une contractualisation orale ou écrite formalise leurs décisions stratégiques. Réf. : Dominique-Paule DECOSTER, Processus et acteurs du développement local, Université Libre de Bruxelles, troisième édition, 2001-2002
GOUVERNANCE MULTINIVEAUX
La gouvernance mondiale, globale ou multiniveaux (multi-level governance) renvoie aux transactions qui s'opèrent dans plusieurs espaces, de façon simultanée ou non, l'idée d'un enchevêtrement des niveaux d'interaction (international, européen, régional, municipal, etc.) remettant en cause une hiérarchisation possible de ces diverses échelles. Réf. : Catherine BARON, Gouvernance et pauvreté urbaines. Concepts polysémiques et débats contradictoires, Paris, mai 2003
GROUPE CIBLE
Le ou les groupe(s) de population spécifique(s) qui bénéficieront d'un programme. Il s'agit soit de tous les bénéficiaires, soit d'un sous-groupe d'utilisateurs potentiels, comme les adolescents, les femmes enceintes, les populations rurales ou les habitants d'une zone géographique donnée. Réf. : Management Sciences for Health, A la recherche d'un vocabulaire commun : Glossaire des termes de gestion, 2001. http://erc.msh.org/readroom/francais/vocab.htm
INDICATEUR
Mesure d'un objectif à atteindre, d'une ressource mobilisée, d'une réalisation accomplie, d'un effet obtenu ou d'une variable de contexte (économique, social ou environnemental). Parmi les qualités d'un indicateur, on notera qu'il doit produire une information simple, facilement communicable et comprise à la fois par le fournisseur et l'utilisateur de l'information. Réf. : définition adaptée de évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collections MEANS, volume 6, Commission européenne, Luxembourg, 1999
INNOVATION
Ensemble des processus créatifs appliqués à l'introduction de produits, de services ou de procédés nouveaux ou améliorés. L'innovation peut prendre la forme d'une invention ou d'une idée nouvelle dans un domaine industriel, commercial, social ou organisationnel. Dans l'administration publique, il peut s'agir de la mise en œuvre d'une méthode novatrice en vue d'améliorer la qualité du service offert. Réf. : Le nouveau Grand dictionnaire terminologique, Office québécois de la Langue française, 2003

OBJECTIF
Enoncé clair, explicite et préalable des effets que l'intervention (le projet ou le programme) doit obtenir. Si les objectifs ne sont pas énoncés d'une manière explicite, l'évaluation peut contribuer à les clarifier. Un objectif quantitatif s'énonce à l'aide d'indicateurs, un objectif qualitatif s'énonce à l'aide de descripteurs. Les objectifs qui annoncent les réalisations à produire sont appelés objectifs opérationnels. Réf. : définition adaptée de évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collections MEANS, volume 6, Commission européenne, Luxembourg, 1999
PROSPECTIVE (TERRITORIALE)
La réflexion prospective repose sur la conviction que l'avenir n'est pas écrit mais qu'il est à construire. Appliquée à un territoire, cette démarche consiste à se représenter des organisations possibles dans les décennies futures. Comment ? A partir d'une connaissance de la situation présente, du repérage de tendances lourdes qui s'imposeront mais aussi des mutations ou des ruptures susceptibles de s'opérer. Réf. : La Prospective Territoriale, Documentation française, Collection Territoires en mouvement, 2002

Terminologie : Développement et associations IV







Terminologie
                   Développement IV






DIAGNOSTIC
Examen prospectif et systématique de la situation d'un territoire en vue de définir une stratégie et des actions locales de développement. Le diagnostic repose sur l'analyse de données quantitatives et qualitatives variant en fonction des spécificités de chaque territoire et des objectifs visés. Le diagnostic a pour objet d'évaluer les potentialités et les ressources d'une zone, son positionnement par rapport à la concurrence et aux possibilités de collaborations avec d'autres territoires, ainsi que la capacité de mobilisation des acteurs locaux. Il détecte les atouts et les faiblesses de la zone, prend en compte les opportunités et les risques, analyse les conditions de faisabilité d'un projet et ses répercussions sur le territoire local et identifie les acteurs et les réseaux mobilisés ou susceptibles de l'être. Réf. : ATEACRIDEL, Dictionnaire multilingue de l'Aménagement du Territoire et du Développement Local, La Maison du dictionnaire, Paris, 1997
ECONOMIE SOCIALE
L'économie sociale se compose d'activités économiques exercées par des sociétés, principalement coopératives, des mutualités et des associations dont l'éthique se traduit par les principes suivants :
finalité de service aux membres ou à la collectivité plutôt que de profit,
autonomie de gestion,
processus de décision démocratique,
primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus."
Réf: Conseil Wallon de l'économie Sociale, 1990
EDUCATION PERMANENTE
Conception selon laquelle l'éducation est conçue comme un processus à long terme qui commence à la naissance et se poursuit toute la vie. L'éducation permanente comprend notamment la formation initiale (acquise dans le système scolaire) et la formation continue (acquise par des individus déjà engagés dans la vie active). Réf. : Glossaire de la Formation, Stratégies et Succès, Charleroi, 2003. http://www.strategiesetsucces.be/fr/Glossaire/glossaire.asp
EFFICACITE ET EFFICIENCE
L’efficacité compare ce qui a été fait à ce qui était initialement prévu ; autrement dit, elle compare les réalisations, résultats et/ou impacts réels à ceux qui étaient escomptés ou estimés. L’efficience présente le ratio entre les réalisations, résultats et/ou impacts et les ressources (notamment les moyens financiers) utilisées pour y parvenir. Réf. : Glossaire EUGENIA, Observatoire Interrégional de Diagnostic et d'Action Territoriale
EQUITE
Juste répartition des coûts et avantages des activités humaines. Ses deux composantes sont l'équité intergénérationnelle et l'équité actuelle entre personnes ou groupes de personnes (intra-générationnelle). Réf. :Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (Canada), 1999 http://dfaitmaeci.gc.ca/sustain/SustainDev/agenda2k/30f.asp
Traitement impartial ou juste, permettant de traiter de manière unifiée les cas similaires. Réf. : La Gouvernance en faveur du développement humain durable, document de politique générale du PNUD, 1997
Critère qui est de nature à modifier la décision politique de façon à parvenir à une répartition particulière des revenus dans l'économie (subventions aux transports publics, aux groupes à faibles revenus ou en faveur d'objectifs de développement régional, par exemple). Réf. : Conférence européenne des Ministres des Transports, Glossaire des coûts sociaux, CEMT, 1997
http://www1.oecd.org/cem/online/glossaries/Glocostf.pdf
EVALUATION
Mesure et apprécie l’écart entre une situation ou un état initial et une situation ou un état final. L’évaluation repose sur l’utilisation d’indicateurs quantitatifs et d’appréciations qualitatives. L’évaluation peut être introduite à différentes étapes du déroulement du projet ou programme de développement. Elle peut poursuivre séparément, simultanément ou successivement plusieurs objectifs : la fourniture d’indications financières pour les financeurs ; la détermination des étapes d’un processus se déroulant dans le temps ; la mesure des écarts par rapport à un ou à des objectif(s) ; l’appréciation des changements intervenus dans un contexte socio-économique déterminé ; la relance d’une dynamique de développement… Réf. : Glossaire EUGENIA, Observatoire Interrégional de Diagnostic et d'Action Territoriale
EVALUATION EX ANTE
Evaluation qui intervient alors que la mise en œuvre n'a pas encore commencé. Elle porte notamment sur l'analyse du contexte. Elle apporte aux autorités responsables un jugement sur le fait que les enjeux de développement ont été correctement diagnostiqués, que la stratégie et les objectifs proposés sont pertinents, qu'il n'y a pas d'incohérence entre eux ni avec les politiques et orientations des autres échelons territoriaux (Région, Etat, Europe, etc.). Elle fournit par ailleurs les bases nécessaires au suivi et aux futures évaluations. Réf. : définition adaptée de évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collections MEANS, volume 6, Commission européenne, Luxembourg, 1999
EVALUATION
MI-PARCOURS
Forme d'évaluation intermédiaire qui intervient vers le milieu de la période de mise en œuvre. Cette évaluation porte un regard critique sur les premières réalisations et sur les premiers résultats. Par comparaison avec la situation de départ, elle montre l'évolution du  contexte général et juge si les objectifs restent pertinents. Elle aide à préparer des ajustements et des reprogrammations. Réf. : définition adaptée de évaluer les programmes socio-économiques Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collections MEANS, volume 6, Commission européenne, Luxembourg, 1999

Terminologie : Développement et associations III





Terminologie
                   Développement III















CONSULTATION
Processus de communication visant à recueillir l’avis de la population sur un projet et laissant les autorités locales libres de prendre en compte les éléments qu’elles jugent pertinents. Réf. : Raphaëlle HAROU, Pierre FONTAINE, Zofia ROSINSKI, La participation des citoyens à la vie communale : enjeux et pratiques, Conférence Permanente du Développement Territorial, à paraître fin 2003
COOPERATION DECENTRALISEE
Face à l'acception première qui définit la coopération décentralisée comme la relation entre des collectivités territoriales belges et étrangères, la définition européenne est beaucoup plus extensive puisqu'elle considère  l'ensemble des acteurs non gouvernementaux. Longtemps opposées, ces deux acceptions aujourd'hui se rejoignent, tout au moins dans la pratique. En effet, coopération entre collectivités territoriales, la coopération décentralisée est avant tout aujourd'hui une coopération de territoire à territoire, les collectivités territoriales veillant à impliquer dans leurs démarches le plus grand nombre d'acteurs locaux. Réf. : définition adaptée de Cités Unies France
DEVELOPPEMENT
Depuis la Seconde Guerre mondiale au moins, le développement est devenu l'un des objectifs de toutes les sociétés. Issu d'une conception purement économique qui se référait à la croissance de la production par l'industrialisation, le terme est défini de nos jours comme un processus conduisant à l'amélioration du bien-être des individus. L'activité économique et le bien-être matériel restent importants mais chacun sait que le développement concerne plus que la seule croissance du produit national brut. L'éducation, la santé, l'intégrité culturelle, un environnement sécuritaire et bien d'autres buts sont tout aussi importants. Réf. : Notions d'éco-civisme, Collection Eco civisme, La Voie verte d'Environnement, Canada
DEVELOPPEMENT DURABLE (SOUTENABLE, RAISONNE, ACCEPTABLE, VIABLE)
Le développement durable est un type de développement qui permet de satisfaire les besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les générations futures  de satisfaire les leurs.  (Réf. : Commission Bruntland , Our Common Future, 1987) 
Le développement durable a pour objectif de concilier le développement économique et la préservation des ressources naturelles non renouvelables, tout en intégrant les dimensions sociales et culturelles. Il implique non seulement un développement qualitatif des structures de production et de distribution des biens et des services en vue d'une meilleure adaptation aux contraintes économiques (internationalisation des marchés, nouvelles technologies, etc.), mais aussi une prise en compte des préoccupations sociales, culturelles et environnementales afin d'assurer l'unité du tissu social ainsi que la protection de l'environnement et du cadre de vie. Réf. : ATEA-CRIDEL, Dictionnaire multilingue de l'Aménagement du Territoire et du Développement Local, La Maison du dictionnaire, Paris, 1997
" Développement durable " est la traduction de l’expression anglaise sustainable development. L'adjectif sustainable est aussi traduit par soutenable, acceptable, viable, raisonné afin de prendre en compte la dimension éthique et l'inscription dans le temps de cette notion.
DEVELOPPEMENT LOCAL
Processus collectif d'innovation territoriale durable qui fédère et organise en réseau les acteurs économiques, sociaux, environnementaux et culturels d'un territoire en vue d'un projet collectif d'avenir. Réf. : Dominique-Paule DECOSTER, Processus et acteurs du développement local, Université Libre de Bruxelles, troisième édition, 2001-2002
DEVELOPPEMENT LOCAL INTEGRE OU TRANSVERSAL
Développement local qui intègre dans une démarche unifiée l’ensemble des composantes du développement, soit les dimensions économique, sociale, culturelle et environnementale. La pratique du développement local intégré suppose une volonté et une capacité de concertation, l'établissement de partenariats et de réseaux d'échanges et de réciprocité, ce qui implique un décloisonnement des fonctions, des institutions et des compétences enfermées trop souvent dans des secteurs homogènes et des programmes sectoriels. Réf. : définition adaptée de Bernard VACHON, Le développement local intégré :une approche humaniste, économique et écologique du développement des collectivités locales, UQAM, novembre 2001
DEVELOPPEMENT RURAL
Ensemble d’actions de développement et d’aménagement entreprises ou conduites en milieu rural dans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants, tant d’un point de vue économique, social que culturel. Le développement rural doit garantir à l’homme de plus en plus de bien-être mais aussi son émancipation aux plans individuel et collectif. Le développement rural intègre donc les notions de démocratie, de citoyenneté et de responsabilité. Réf. : Fondation Rurale de Wallonie
DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE
représente l’ensemble des mesures – gouvernementales et non gouvernementales – qui ont comme buts la diffusion des techniques modernes parmi les habitants du monde rural et la facilitation de leur adoption par ceux qui y sont intéressés, ces techniques visent l’augmentation de la production, des productivités et des revenus, l’augmentation du niveau de vie du point de vue économique et social, l’utilisation, le développement et la protection du milieu dans le but que celui-ci offre un lieu de vie et d’emplois agréables et permanents, l’entraînement des ruraux à la participation active, de pair avec les citadins, à la vie sociale, politique et économique du pays. Réf. : Eugen BUCIUMAN, Glossaire EUGENIA, Observatoire Interrégional de Diagnostic et d'Action Territoriale
DURABILITE
Les processus et les institutions durables répondent à certains critères : ils n'épuisent pas les ressources nécessaires aux générations futures ; ils renforcent continuellement les capacités des individus et des institutions ; les responsabilités et les avantages sont largement partagés. Réf. : La Gouvernance en faveur du développement humain durable, document de politique générale du PNUD, 1997

Terminologie : Développement et associations II




Terminologie
                   Développement II





BASSIN DE VIE
Territoire présentant une cohérence géographique, sociale, culturelle et économique, exprimant des besoins homogènes en matière d’activités et de services. La délimitation d’un bassin de vie correspond à des zones d’activités homogènes reposant sur des besoins locaux et structurés à partir du flux migratoire quotidien de la population et de la capacité d’attraction des équipements et services publics et privés (transport, enseignement, santé, action sociale). Réf. : définition adaptée de ATEA-CRIDEL, Dictionnaire multilingue de l'Aménagement du Territoire et du Développement Local, La Maison du dictionnaire, Paris, 1997
BIODIVERSITE
La biodiversité ou diversité biologique désigne la variété des espèces vivantes qui peuplent la biosphère. Prise au sens le plus simple, la biodiversité peut se mesurer par le nombre total d'espèces différentes qui vivent dans les écosystèmes terrestres et aquatiques (Ramade, 1993). La conservation de la biodiversité est une problématique qui se pose à l'échelle mondiale aussi bien qu'à l'échelle régionale. Réf. : Le Plan d'environnement pour le développement durable, version définitive adoptée le 9 mars 1995 par le Gouvernement wallon
CAPITAL SOCIAL
Caractéristiques de l’organisation sociale - telles que réseaux et valeurs, y compris la tolérance, l’inclusion, la réciprocité, la participation et la confiance - qui facilitent la coordination et la coopération débouchant sur des avantages mutuels. Le capital social est inhérent aux relations entre les différents acteurs dans la société. Réf. : La Gouvernance en faveur du développement humain durable, document de politique générale du PNUD, 1997
Lorsque ces relations sociales incluent les acteurs locaux issus de l'immigration, on parle de capital multiculturel
CITOYENNETE ET PARTICIPATION CITOYENNE
Participation de chaque habitant à la vie collective en vue du bien commun d'une communauté locale, nationale, européenne ou internationale. La notion de citoyenneté s'exprime par l'appartenance à une communauté, ce qui implique le respect des droits et des devoirs de chacun dans l'intérêt commun, ainsi que par la capacité d'agir sur l'avenir de cette communauté, ce qui suppose la nécessité d'être informé et consulté sur les décisions qui concernent l'ensemble des citoyens. La participation des citoyens à la gestion et au développement de leur territoire (quartier, commune, région, nation) constitue un facteur essentiel de cohésion sociale et de développement. Réf. : ATEA-CRIDEL, Dictionnaire multilingue de l'Aménagement du Territoire et du Développement Local, , La Maison du dictionnaire, Paris, 1997
COHESION (ECONOMIQUE ET SOCIALE)
Absence d'écarts inacceptables entre les régions, les catégories (par exemple urbain/rural) ou les groupes sociaux du point de vue de leur niveau de développement économique et de leur intégration sociale.  Au niveau européen, la cohésion économique et sociale porte notamment sur les disparités régionales de revenus et de qualité de vie, ainsi que sur toutes les formes de disparités d'accès à l'emploi entre groupes sociaux. Elle constitue l'objectif global de la politique européenne de même nom (article 130 A du traité de Rome). Réf. : définition adaptée de évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collections MEANS, volume 6, Commission européenne, Luxembourg, 1999

COMMUNAUTE (ETRANGERE, D'ORIGINAIRES) ET ASSOCIATION COMMUNAUTAIRE 
On parle de communauté ou d'association d'originaires lorsque celle-ci regroupe des individus en fonction de leur origine sur des objectifs qui peuvent être culturels, cultuels ou de solidarité. Le rassemblement est identitaire, source de réconfort par le partage de souvenirs, l'évocation du lieu d'origine, etc. ; il est aussi moyen de pénétration dans la société d'accueil par l'entraide et la solidarité. Réf. : définition adaptée de Sonia FAYMAN, Des associations dans des quartiers, revue Fondations, novembre 1999
COMPLEXITE
Il y a complexité quand sont inséparables les éléments différents constituant un tout (comme l'économique, le politique, le sociologique, le psychologique, l'affectif, le mythologique) et qu'il y a tissu interdépendant, interactif et inter-rétroactif entre l'objet de connaissance et son contexte, les parties et le tout, le tout et les parties, les parties entre elles. La complexité, c'est le lien entre l'unité et la multiplicité. Réf. : Edgard MORIN, Les septsa voirs de la modernité, UNESCO, Paris, 1999
CONCERTATION
Processus de participation qui suppose l'existence d’une réelle négociation entre les parties, pouvant transformer plus ou moins profondément le projet initial, les autorités locales gardant toutefois l’initiative et le pouvoir de décision. Réf. : Raphaëlle HAROU, Pierre FONTAINE, Zofia ROSINSKI, La participation des citoyens à la vie communale : enjeux et pratiques, Conférence Permanente du Développement Territorial, à paraître fin 2003
CONFERENCE PERMANENTE DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL
En 1998, le Gouvernement wallon décidait de créer la Conférence permanente de développement territorial (CPDT) dans le but de fédérer la recherche dans un domaine encore trop peu exploré dans notre région, surtout si on la compare aux pays voisins. En mettant sur pied cet ambitieux programme de recherche pluriannuel, qui rassemble à la fois la plupart des départements ministériels de la Région et les trois grandes universités francophones (UCL, ULB, ULg), le Gouvernement a voulu se doter d’un outil d’aide à la décision. La Conférence permanente du développement territorial est d’abord un lieu de rencontre interdisciplinaire, mais aussi un important réseau de recherche appliquée, dont l’action est orientée et coordonnée directement par le Gouvernement. Réf. : http://cpdt.wallonie.be, où on trouve notamment les résultats des travaux des différentes équipes de recherche.