الأربعاء، 9 يناير 2013

Terminologie : Développement et associations II




Terminologie
                   Développement II





BASSIN DE VIE
Territoire présentant une cohérence géographique, sociale, culturelle et économique, exprimant des besoins homogènes en matière d’activités et de services. La délimitation d’un bassin de vie correspond à des zones d’activités homogènes reposant sur des besoins locaux et structurés à partir du flux migratoire quotidien de la population et de la capacité d’attraction des équipements et services publics et privés (transport, enseignement, santé, action sociale). Réf. : définition adaptée de ATEA-CRIDEL, Dictionnaire multilingue de l'Aménagement du Territoire et du Développement Local, La Maison du dictionnaire, Paris, 1997
BIODIVERSITE
La biodiversité ou diversité biologique désigne la variété des espèces vivantes qui peuplent la biosphère. Prise au sens le plus simple, la biodiversité peut se mesurer par le nombre total d'espèces différentes qui vivent dans les écosystèmes terrestres et aquatiques (Ramade, 1993). La conservation de la biodiversité est une problématique qui se pose à l'échelle mondiale aussi bien qu'à l'échelle régionale. Réf. : Le Plan d'environnement pour le développement durable, version définitive adoptée le 9 mars 1995 par le Gouvernement wallon
CAPITAL SOCIAL
Caractéristiques de l’organisation sociale - telles que réseaux et valeurs, y compris la tolérance, l’inclusion, la réciprocité, la participation et la confiance - qui facilitent la coordination et la coopération débouchant sur des avantages mutuels. Le capital social est inhérent aux relations entre les différents acteurs dans la société. Réf. : La Gouvernance en faveur du développement humain durable, document de politique générale du PNUD, 1997
Lorsque ces relations sociales incluent les acteurs locaux issus de l'immigration, on parle de capital multiculturel
CITOYENNETE ET PARTICIPATION CITOYENNE
Participation de chaque habitant à la vie collective en vue du bien commun d'une communauté locale, nationale, européenne ou internationale. La notion de citoyenneté s'exprime par l'appartenance à une communauté, ce qui implique le respect des droits et des devoirs de chacun dans l'intérêt commun, ainsi que par la capacité d'agir sur l'avenir de cette communauté, ce qui suppose la nécessité d'être informé et consulté sur les décisions qui concernent l'ensemble des citoyens. La participation des citoyens à la gestion et au développement de leur territoire (quartier, commune, région, nation) constitue un facteur essentiel de cohésion sociale et de développement. Réf. : ATEA-CRIDEL, Dictionnaire multilingue de l'Aménagement du Territoire et du Développement Local, , La Maison du dictionnaire, Paris, 1997
COHESION (ECONOMIQUE ET SOCIALE)
Absence d'écarts inacceptables entre les régions, les catégories (par exemple urbain/rural) ou les groupes sociaux du point de vue de leur niveau de développement économique et de leur intégration sociale.  Au niveau européen, la cohésion économique et sociale porte notamment sur les disparités régionales de revenus et de qualité de vie, ainsi que sur toutes les formes de disparités d'accès à l'emploi entre groupes sociaux. Elle constitue l'objectif global de la politique européenne de même nom (article 130 A du traité de Rome). Réf. : définition adaptée de évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collections MEANS, volume 6, Commission européenne, Luxembourg, 1999

COMMUNAUTE (ETRANGERE, D'ORIGINAIRES) ET ASSOCIATION COMMUNAUTAIRE 
On parle de communauté ou d'association d'originaires lorsque celle-ci regroupe des individus en fonction de leur origine sur des objectifs qui peuvent être culturels, cultuels ou de solidarité. Le rassemblement est identitaire, source de réconfort par le partage de souvenirs, l'évocation du lieu d'origine, etc. ; il est aussi moyen de pénétration dans la société d'accueil par l'entraide et la solidarité. Réf. : définition adaptée de Sonia FAYMAN, Des associations dans des quartiers, revue Fondations, novembre 1999
COMPLEXITE
Il y a complexité quand sont inséparables les éléments différents constituant un tout (comme l'économique, le politique, le sociologique, le psychologique, l'affectif, le mythologique) et qu'il y a tissu interdépendant, interactif et inter-rétroactif entre l'objet de connaissance et son contexte, les parties et le tout, le tout et les parties, les parties entre elles. La complexité, c'est le lien entre l'unité et la multiplicité. Réf. : Edgard MORIN, Les septsa voirs de la modernité, UNESCO, Paris, 1999
CONCERTATION
Processus de participation qui suppose l'existence d’une réelle négociation entre les parties, pouvant transformer plus ou moins profondément le projet initial, les autorités locales gardant toutefois l’initiative et le pouvoir de décision. Réf. : Raphaëlle HAROU, Pierre FONTAINE, Zofia ROSINSKI, La participation des citoyens à la vie communale : enjeux et pratiques, Conférence Permanente du Développement Territorial, à paraître fin 2003
CONFERENCE PERMANENTE DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL
En 1998, le Gouvernement wallon décidait de créer la Conférence permanente de développement territorial (CPDT) dans le but de fédérer la recherche dans un domaine encore trop peu exploré dans notre région, surtout si on la compare aux pays voisins. En mettant sur pied cet ambitieux programme de recherche pluriannuel, qui rassemble à la fois la plupart des départements ministériels de la Région et les trois grandes universités francophones (UCL, ULB, ULg), le Gouvernement a voulu se doter d’un outil d’aide à la décision. La Conférence permanente du développement territorial est d’abord un lieu de rencontre interdisciplinaire, mais aussi un important réseau de recherche appliquée, dont l’action est orientée et coordonnée directement par le Gouvernement. Réf. : http://cpdt.wallonie.be, où on trouve notamment les résultats des travaux des différentes équipes de recherche.

Terminologie : Développement et associations I




Terminologie
                   Développement I













ACTEURS LOCAUX
Ensemble des personnes et des institutions intervenant à l'échelon local dans un processus d'élaboration et de mise en œuvre d'un projet de développement. On distingue, d'une part, les acteurs publics regroupant principalement les élus locaux (collectivités locales) et les agents dépendant de structures publiques, et, d'autre part, les acteurs non institutionnels regroupant en particulier les entreprises, les organismes socioprofessionnels, les établissements de formation, les associations locales, qui assurent un rôle d'agent de développement dans les secteurs économiques, sociaux, culturels, éducatifs. La mise en œuvre d'un projet de développement nécessite une coopération étroite entre les acteurs publics et non institutionnels. Réf. : définition adaptée de ATEA-CRIDEL, Dictionnaire multilingue de l'Aménagement du Territoire et du Développement Local, La Maison du dictionnaire, Paris, 1997
AGENDA 21 (LOCAL)
L'Agenda 21, issu de la Conférence de Rio (1992), est un projet politique global pour le XXIe siècle qui invite les collectivités locales à s'engager dans un programme d'actions à long terme, basé sur l'intégration des finalités du développement durable, c'est-à-dire en intégrant le souci de préserver les intérêts des générations futures. L'Agenda 21 est un outil de mise en cohérence des politiques sectorielles dans un projet de territoire partenarial, stratégique et global favorisant un développement intégré, solidaire et partagé. De fait, il doit concourir à la modification des modes de production et de consommation des individus. Il doit être élaboré au sein de structures permettant l'information et la concertation les plus larges possible. Réf. : Petit lexique à l'usage des non-initiés, Délégation à l'Aménagement du Territoire et à l'Action Régionale, France. http://www.datar.gouv.fr
AGENDA STRATEGIQUE CONCERTE
Document de programmation stratégique qui précise les options de développement et les objectifs à court, moyen et long termes que la Commune se fixe dans les domaines économique, social, culturel, environnemental et spatial. La mise en œuvre de l’Agenda stratégique concerté se fait notamment en mobilisant et en articulant les outils de développement communaux existants. Le projet de décret régional wallon relatif aux agences de développement local (ADL) y fait référence. Réf. : ULB/GUIDE-UCL/ CREAT-ULg /LEPUR,Thème 4 : La Commune, acteur du développement local – Rapport final de la subvention2001-2002, Conférence Permanente du Développement Territorial, Ministère de la Région wallonne, Jambes, septembre 2002
AGENT DE DEVELOPPEMENT LOCAL
L’agent de développement est la personne qui, partant d’une connaissance du milieu et d’une consultation efficace de la population, s’efforce de contribuer à la réalisation de projets de développement visant, d’une part, à maintenir et à augmenter l’activité économique et, d’autre part, à favoriser une valorisation judicieuse des ressources et des diverses potentialités tant intellectuelles que matérielles d’une collectivité, d’un territoire. Tantôt animateur, il favorise la prise de conscience et l’expression de la population, tantôt technicien, il permet une progression des projets, tantôt conseiller, il aide à l’aboutissement d’un vrai développement global, tantôt médiateur, il établit des liens entre les différentes forces représentées sur le territoire. Réf. : Fondation Rurale de Wallonie (FRW)
ANIMATEUR
Personne qui aide, encourage et appuie un groupe de personnes de façon à travailler ensemble de manière participative, à prendre des décisions et résoudre des conflits afin d'atteindre un objectif commun. Réf. : Management Sciences for Health, A la recherche d'un vocabulaire 
commun : Glossaire des termes de gestion, Boston, 2001. http://erc.msh.org/readroom/francais/vocab.htm
APPROCHE INTEGREE OU GLOBALE
Démarche d'élaboration et de mise en œuvre d'un projet de développement intégrant différentes composantes interdépendantes qui s'inscrivent chacune dans un dispositif d'ensemble cohérent. L'approche intégrée consiste à prendre en compte les interactions entre les différents domaines économique, social, culturel et environnemental, entre les différents paramètres exogènes et endogènes influant sur le territoire, ainsi que les différentes actions sectorialisées ou territorialisées émanant des différents échelons d'intervention.
L'approche globale apprécie la dynamique de développement d'un projet dans son ensemble en tenant compte des potentialités et des ressources humaines et matérielles d'un territoire, de l'impact des actions sur le tissu économique et social, ainsi que de l'évolution dans le temps de la situation locale et de son environnement. Réf. : définition adaptée de ATEA-CRIDEL, Dictionnaire multilingue de l'Aménagement du Territoire et du Développement Local, La Maison du dictionnaire, Paris, 1997
APPROCHE SYSTEMIQUE
Tient compte de l’interdépendance des gens et des événements, des actions et des conditions, des institutions et des organisations. Une approche systémique prend en considération les diverses “lignes de production” des tâches et procédures connexes (systèmes d’exploitation, système de prise de décisions, système financier, système administratif) en vue de remplir des fonctions particulières.  Réf. : La Gouvernance en faveur du développement humain durable, document de politique générale du PNUD, 1997
BASSIN D’EMPLOI
Espace géographique regroupant généralement plusieurs communes et présentant une cohésion en matière d’infrastructures, de marché du travail et de mouvements économiques. Un bassin d’emploi est généralement constitué autour d’un pôle attractif et peut correspondre soit à une agglomération, soit à une région industrielle développée à partir d’une activité spécifique (bassin minier ou sidérurgique) ou d’une grande entreprise industrielle, soit à un territoire où se regroupent des activités diverses. Réf. : définition adaptée de ATEA-CRIDEL, Dictionnaire multilingue de l'Aménagement du Territoire et du Développement Local, La Maison du dictionnaire, Paris, 1997

إعطاء انطلاقة البرنامج الوطني "العمل التطوعي والتربية المدنية’’



كلمة محمد أوزين، وزير الشباب والرياضة بمناسبة إعطاء انطلاقة البرنامج الوطني "العمل التطوعي والتربية المدنية’’
المكتبة الوطنية
 الرباط 4 يناير 2013
بسم الله الرحمن الرحيم والصلاة والسلام على أشرف المرسلين
السيد رئيس الحكومة المحترم السادة الوزراء السيدات والسادة النواب والمستشارين السيدات والسادة ممثلو جمعيات المجتمع المدني السيدات والسادة ممثلو وسائل الإعلام حضرات السيدات والسادة

 أود في البداية أن أرحب بكم جميعا في هذا اللقاء المتميز بموضوعه وحضوره، وبالمناسبة أيضا أتقدم بالشكر الجزيل للحضور الكرام على تلبيته الدعوة، وسعيد أكثر لأن نستقبل السنة الجديدة بهذا الحدث الذي يتسع ليكون مناسبة لإعطاء انطلاقة البرنامج الوطني "التطوع والتربية المدنية"، الذي نعتبره مدخلا للشروع في إنجاز أهم أركان مخطط عمل الوزارة في مجال الشباب وإلقاءِ الضوء على ما نعتزم القيام به خلال هذه السنة من أجل احتواء كل الأنشطة والمبادرات الشبابية والمدنية التي تندرج ضمن حركية الشباب ومشاركتهم المواطنة والمسؤولة، وما ستعبئه حولها من جهود القطاعات الحكومية والمؤسسات الوطنية والجماعات المحلية والمنظمات والجمعيات العاملة في حقل الطفولة والشباب لمساعدة الشباب على تحقيق هوياتهم وإبداعاتهم وانشغالاتهم الفنية والرياضية والثقافية والترفيهية لضمان اندماجهم وتماسكهم الاجتماعي . لذا نعتبر داخل وزارة الشباب والرياضة أن التربية والتكوين رهانا كبيرا من أجل تنمية بلادنا، وأن الاستثمار في العمل التطوعي أصبح ركيزة أساسية في بناء المجتمع ونشر التماسك الاجتماعي بين أفراده، وأن أهمية تفعيل المبادرات وتنميتها في أوساط الشباب، تفرض تشجيع وتنمية كل المبادرات والتراكمات التي تساهم في تأصيل العمل التطوعي في المجتمع فهما وممارسة، حتى نجعل منه تجربة إنسانية ومجالا تربويا يساهم في امتلاك المعرفة، والتمرس على العمل الجماعي والانفتاح الثقافي وعنصرا هاما في تمثل نظام القيم بالنسبة للشباب وترجمة للتضامن والانخراط الوطني. وفي هذا الإطار لا يفوتني أن استحضر لحظات وقضايا أساسية في تاريخ المغرب كان التطوع الأداة البارزة في صنعها ويتعلق الأمر بطريق الوحدة والمسيرة الخضراء المظفرة

فإذا كان التطوع حركة اجتماعية تهدف إلى تأكيد القيم الأصيلة للتعاون، وإبراز الوجه الإنساني للعلاقات الاجتماعي، فإن الشباب يمثل فئات المجتمع الحيوية القادرة على العمل والتفاعل والاندماج والمشاركة بأقصى طاقة لتحقيق أهداف المجتمع وتطلعاته، ويبقى العمل التطوعي من أقوى العوامل المؤثرة في إعداد الشباب لأنها تدخل ضمن تكوينهم خلقيا ونفسيا واجتماعيا

لذا ستكون مهمتنا في هذا المجال المساهمة الايجابية من أجل تجميع المبادرات التطوعية الحرة والمماثلة، والسعي إلى تنشئة جيل متشبع بحب الوطن بكل فاعلية ومشاركة حقيقية، كما أكد على ذلك جلالة الملك محمد السادس نصره الله في الخطاب الذي وجهه إلى الأمة بمناسبة ذكرى ثورة الملك والشعب بتاريخ 20 غشت 2012.

 حضرات السيدات والسادة إن الحاجة إلى مجتمع مغربي قوي يلزم إعطاء الشباب الوسائل المناسبة للتأثير على المستقبل وتشجيع التضامن في أوساطهم، من خلال التوجه إليهم حيث ما وجدوا، وتطوير آليات الاشتغال معهم وزيادة وضوح الإجراءات التي تتخذ لفائدتهم، كما أن العمل مع الشباب يلزم القطع مع كل الأنماط التي تشدنا إلى استهلاك برامج وسياسات تعيد نفسها وتكرس نموذج القصور في الرؤية والبعد عن اهتمامات الشباب. لذا ارتأينا إطلاق دينامكية شبابية ترتكز على سياسات موازية لإدماج الشباب وتعزيز العمل التطوعي والمدني والاتجاه نحو الجمعيات الشبابية لتوطيد الانخراط الجماعي والتضامن لفائدة الوطن. لذا فرهان برنامج التطوع والتربية المدنية وما يرتبط به من إرادة جماعية يجعلنا نقدمه للمجتمع معتمدين من أجل تفعيله على روح المواطنة العالية والالتزام الفكري والثقافي والتضامني الذي يميز مثقفينا ونخبنا ومبدعينا وفعالياتنا المدنية، لذلك أريد أن أقول لكم بأن هذا الحفل الافتتاحي، بالإضافة إلى وظيفته الافتتاحية هو قبل كل شيء دعوة للتطوع الكبير والتعبئة المكثفة التي نريدها عبر أنحاء المملكة لتجسيد أهداف هذا البرنامج وغايته، لذلك فهذا اللقاء وهذه الكلمة أريدها أن تكرس منذ الآن نبل فكرة البرنامج الوطني حول التطوع والتربية المدنية لأنها أصبحت منذ اليوم ملكا لكم وهي أمانة إنسانية وفكرية واجتماعية وحضارية بين أيديكم، لأننا نعتمد عليكم من أجل تأطير كل خاصياتها الإيجابية وترسيخها، وتوجيهها في عمليات وحملات وإنجازات وتجارب محلية وجهوية ووطنية، تجسد في عمقها ونبلها تطوع المجتمع من أجل المجتمع . إننا نقترح عليكم شكلا جديدا من أشكال التضامن في أرقى تجلياته وهذا الشكل هو اقتسام الجهد والخبرة والموهبة والإبداع والمعرفة مع أوسع شرائح المجتمع، لامتلاكها من طرف الشباب لأن فلسفة العمل مع الشباب تقوم على رعايتهم وضرورة دمجهم في المجتمع وتعزيز شعورهم بالانتماء وتدعيم تمسكهم بالقيم الأخلاقية والاجتماعية الايجابية، والعناية بحاجاتهم وتنمية قدراتهم ومواهبهم وترسيخ العمل الجماعي والتطوعي في صفوفهم، وبخلق الأجواء الملائمة لتأطير الشباب لبناء مجتمع مسؤول يساهم في التنمية والتغيير. إنه الورش الكبير الذي سيوحد جهودنا في تجميع الكفاءات والفعاليات المتطوعة وتعبئتهم للقيام بأدوار طلائعية في مجال استقطاب مختلف الشرائح المجتمعية، خصوصا القيادية منها والشخصيات المرجعية لتركيز اهتمامهم حول القضايا المرتبطة بتأطير الشباب في الأحياء والقرى والمدن. وبغية مواجهة هذا التحدي، سيتم القيام بعمليات إرادية ومجددة على ثلاث واجهات متوازية :
إحداث خلية مركزية تقوم بتدبير العمل التطوعي في أوساط الشباب وتنسق العلاقة بين الهيئات المدنية والشباب المنخرط في إطار الشبكات المحلية للتطوع كما تقوم بتدبير بنك التطوع على الصعيد الوطني؛ وتطوير نظم إدارة شؤون التطوع وتوضيح القضايا المتعلقة به من المفاهيم، والأدوار، الحقوق والواجبات، والإمكانيات المتاحة وغيرها.
• إحداث شبكة لتعزيز العمل التطوعي والتربية المدنية على صعيد كل نيابة تابعة لوزارة الشباب والرياضة في إطار مقاربة تشاركية بين الفعاليات المحلية القطاعية والترابية والمدنية؛
إحداث نقط للتطوع عبر مؤسسات الشباب والتي ستعمل على وضع مخططات محلية للأوراش الأسبوعية والبينية والصيفية . وإدراكا بأهمية البرنامج الوطني للتطوع والتربية المدنية في أوساط الشباب في خلق إطار وطني للعمل الجماعي والتعبئة من أجل الوطن، ستحرص الوزارة إلى جانب شركائها على أن يكون لعملياته دور مؤثر وفاعل في حياة المجتمع، وسيكون ذلك ممكنا إذا ما تم توجيه إمكانيات الجميع من قطاعات حكومية وجماعات محلية وقطاع خاص وجمعيات المجتمع المدني ومؤسسات وفعاليات فكرية وأدبية وفنية ورياضية من أجل الانخراط في فعاليات البرنامج حتى نضمن له القدر الكافي من التأطير والوسائل لتفعيله على أرض الواقع، وبالتالي قياس مدى انسجام وتناغم التدخلات وتماسكها، حتى نتمكن جميعا من رسم معالم وأسس فلسفة جديدة في مجال تأطير الشباب ومصاحبتهم من أجل مشاركة فاعلة وناجعة داخل المجتمع .

وكل عام وأنتم بخير والسلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته



Techniques de l'influence


Techniques de l'influence

La notion d’influence recouvre à la fois une faculté psychologique (celle que possèdent certains de convaincre ou de susciter l’imitation, de changer un caractère ou un comportement), puis une catégorie sociologique (l’influence des médias, des intellectuels, les groupes et réseaux dits justement d’influence…), mais c’est aussi une forme politique du pouvoir (l’influence est alors ce qui ne ressort pas aux relations d’autorité, de violence ou de contrat et qui, néanmoins fait agir les hommes). C’est même une méthode géopolitique (l’influence s’oppose alors à la puissance en tant que capacité qu'ont certains acteurs internationaux de susciter un soutien ou une approbation hors de leurs frontières, ou de peser sur la décision d’un autre acteur). 

Du coup, hors la guerre (et encore, elle a besoin d’être redoublée par une guerre de l’information) il n’y a guère d’action extérieure d’un pays, d’un discours aux Nations Unies à la négociation d’un contrat, d’un encouragement au cinéma national à une opération humanitaire après le tsunami qui ne puisse comporter une dimension d’influence, puisqu’elle vise à obtenir un comportement d’autrui. Ceci peut aller jusqu’à l’instrumentalisation du terrorisme (par sa dimension de défi symbolique et de menace, il est aussi, après tout, un mode d’influence). Et comment oublier la notion de zone d’influence ? Cette dernière catégorie un peu passée de mode avec la fin de la guerre froide désigne la situation où un acteur jouit d’une situation d’exclusivité ou de non concurrence sur un territoire échappant à sa souveraineté mais où les autorités locales se comportent comme spontanément de manière conforme aux intérêts de la puissance
«influente». 

Nous vivons des temps de démocratie d’opinion, d’explosion des médias, de montée en puissance de l’expertise, des
«autorités morales», des ONG et autres représentants de la société civile, d’internationalisation des courants d’opinion, d’appels perpétuels à la gouvernance et au consensus…, autant de facteurs qui font souvent apparaître l’influence comme une panacée

Ajoutons que l’influence est une tête de Janus : une de ses faces ne regarde que vers l’apaisement. Séductrice, elle sert alors à désarmer, à concilier, à amener les autres à partager vos desseins ou pour le moins à les dissuader de recourir à la force. C’est une machine à économiser de la puissance et de la violence. Mais son autre visage est celui de l’agression, de la déstabilisation, de la désinformation, de la manipulation par l’information.

En théorie, il existe plusieurs méthodes d’influence, dont aucune ne peut vraiment se trouver à l’état chimiquement pur et qui se mêlent toujours à un degré ou à un autre :

Rayonner : l’influence est alors affaire de prestige, imitation ou admiration. Le rayonnement d’un pays se mesure aux valeurs qu’il est censé porter, à son image dans les forums internationaux, à ses hommes célèbres, à l'attraction qu’exerce son mode de vie ou sa prospérité, à la diffusion de sa culture depuis la « culture cultivée » des écoles littéraires et artistiques jusqu’aux produits des industries du disque ou de l’audiovisuel, à sa capacité de susciter des modes hors de ses frontières, à l’usage de sa langue, à la réputation de ses universités ou de ses entreprises… En France nous aimons nous aimons nous considérer comme le pays des droits de l’homme, du multilatéralisme, de la culture, de la qualité de vie, etc., et avons trop souvent tendance à ne compter que sur cela. Cela peut provoquer un certain agacement chez nos partenaires : personne n’a envie d’acheter des TGV à un pays parce que c’est celui de Molière, ni d’y faire les Jeux Olympiques de 2012 parce qu’il fait vanter par Deneuve et Depardieu les charmes de Paris.

Persuader : la persuasion mobilise des techniques pour faire adhérer un sujet à une affirmation, vraie ou fausse. Il s’agit donc de l’amener à croire à la véracité d’un fait ou d’un jugement énoncé de manière appropriée et à son intention. La sophistique et la rhétorique antique, la propagande religieuse ou politique du XVI° siècle à nos jour, la publicité et toutes les techniques contemporaines au nom barbare demarketing politique, storytelling ou psyops n’en sont que des variantes. Inversement, plusieurs décennies de travaux de psychologie sociale et de sociologie des médias, commencés dans années 1920, ressemblent à un long commentaire sur ce pouvoir présumé des médias, des leaders d’opinion, des conformismes sociaux, des minorités actives…. Dans la langue de tous les jours persuader et influencer son souvent utilisés comme synonymes. 

Du coup, certains acteurs envisagent les politiques d’influence comme une stratégie du message destinée à
«gagner les cœurs et les esprits» : faire parvenir des mots convaincants ou des images séduisantes à une population cible. Ce qui semble plus facile à notre époque de mondialisation de la communication : un douanier pouvait arrêter un libelle imprimé à l’étranger sous Napoléon, il n’arrête plus les ondes radio pendant la seconde guerre mondiale, ni aujourd’hui les télévisions par satellite et moins encore les électrons sur Internet. Encore faut-il que les messages trouvent des récepteurs prédisposés.

Contrôler : la stratégie du message peut être complétée par une stratégie du vecteur. Celui qui «fait l’agenda» comme disent les anglo-saxons, celui qui dirige l’attention sur un thème ou un débat, ou plus simplement, celui qui possède des médias où il peut faire prédominer une vision du monde ou diffuser un certain type d’information jouit d’un avantage. La prolifération des chaînes internationales d’information en plusieurs langues internationales en fournit un excellent exemple. CNN et Fox International, BBC International, Deutsche Welle, Al Jazeera, al Arabyia, Tele Sur, CCTV, Russia Today, France 24, demain une télévision « africaine » : celui qui n’a pas « sa chaîne » pourra-t-il vraiment parler dans le concert des nations ?


Formater
 (un stade qui peut prolonger la persuasion et du contrôle des flux d’information). Il s’agit, cette fois, de jouer sur les codes mentaux, sur les catégories qu’emploient les sujets, sur les termes dans lesquels ils pensent la réalité. Dans des genres très différents la diffusion de la philosophie marxiste-léniniste ou la promotions d’une langue, l’action d’ONG dénonçant tel régime ou soutenant les associations de tel pays, l’adoption d’un système de comptabilité ou d’une équivalence de diplômes, le choix de certaines normes techniques ou le poids d’un système éducatif sont autant de modes de « formatage », qu’il touche les comportements des élites ou les goûts de futurs consommateurs comme dans les pratiques dites de «social learning».

Inspirer
 est une technique plus subtile encore où la suggestion agit très en amont sur le processus de décision ; l’idée voyage de tête en tête, se trouve traduite, adaptée et réappropriée à chaque fois. Les think tanks servent typiquement à jouer le rôle d’intellectuels collectifs offrant aux décideurs des solutions, des propositions, des thèmes des catégories mentales (parfois un vocabulaire), des grilles d’analyse, … qui se traduiront au bout de la chaîne par des mesures effectives. Mais les ONG ou les lobbies affirment aussi leur emprise et leur expertise en produisant des analyses, de thématiques, parfois de simples vocables qui seront repris par les médias et par la classe discutante pour ne pas dire dirigeante. « Inventer »la notion de développement durable, de guerre préemptive ou de droit opposable au logement : voilà une forme indéniable de l’influence. Mais il ne suffit pas de produire, il faut aussi « distribuer » : trouver des relais, combiner une cosmétique (bien présenter les idées), une balistique (bien les faire parvenir à leur cible), une logistique (les bons moyens). Avec parfois des succès étonnants : un Al Gore battu par Bush aux présidentielles réussit une gigantesque opération publicitaire avec son film «Une vérité qui dérange», sorte de méga Powerpoint hollywoodien sur le réchauffement climatique, et finalement récompensé par un prix Nobel.

Agir en réseau. Sans doute la forme la plus commune et la plus évidente de l’influence : établir des coopérations pour des objectifs communs, utiliser des liens personnels, culturels ou autres pour choisir ses points d’action. Les individus l’emploient dans la vie de tous les jours pour obtenir un avantage ou défendre un intérêt. Mais c’est aussi un mode d’action politique sur et par l’opinion. C’est éventuellement un mode conflit pour des groupes motivés par l'idéologie et capables de trouver des alliées, le temps de concentrer leurs forces sur un objectif (nous pensons ici à la pratique altermondialiste de
«l’essaimage» théorisée par Toni Negri), tandis que l’établissement de réseaux est une des composantes d’une politique nationale d’influence. 

Parallèlement une notion joue un rôle croissant avec le développement d’Internet : celle de réseaux sociaux. Ce quasi pléonasme renvoie à la faculté qu’offre le Net (lui-même un réseau par définition) de créer des relations instantanées, de produire du commentaire et de l’évaluation incessants sur tout depuis le fonctionnement d’un gadget jusqu’à des questions de politique internationale, de créer des courants d’opinion transnationaux en un instant qui concurrencent et inspirent les médias classiques.
 

Car toute influence dépend largement de conditions techniques.

Pour ne prendre qu’un exemple, l’apparition du Web 2.0 (un terme à la mode pour désigner de nouvelles applications collaboratives sur la toile comme les blogs, les sites de partage de vidéo ou de musique, les RSS, les Wikis, les
« nuages de mots » ou tag clouds qui expriment visuellement les mots clés liés à une page Web..) en sont la meilleure illustration. Ces nouveautés techniques se traduisent par des innovations culturelles et sociales : prolifération du journalisme citoyen, multiplication des espaces qui permettent à chacun de publier pratiquement sans censure, sans budget et sans bagage technique, encyclopédies collaboratives auxquelles tout un chacun peut participer, développement des réseaux sociaux partageant un même centre d’intérêt, forums, votes et recommandations, partage de vidéos, multiplication d’espaces de commentaire et de discussion… font du Web une sorte d’œuvre collective ouverte et instable, un champ traversé de flux d’information incontrôlée qui correspondent à autant de déplacements erratique de l’attention des internautes. Ce n’est pas l’auteur (qui a lui-même son blog avec fil RSS et enseigne sur un campus virtuel, etc.) qui s’en indignera mais il y a une rançon à payer pour toutes ces possibilités. La stratégie du tricheur qui lance des rumeurs, crée artificiellement des pôles d’attraction, simule des mouvements d’opinion … peut être payante tandis que certains groupes peuvent être tentés par l’autisme numérique : s’enfermer dans une bulle d’information où l’on ne rencontre que des internautes qui partagent les mêmes convictions (éventuellement extrémistes, délirantes…).

الثلاثاء، 1 يناير 2013

البرنامج الوطني الجديد لوزارة الشباب والرياضة العمل التطوعي والتربية المدنية في أوساط الشباب "مغرب الشباب "


المملكة المغربية 
وزارة الشباب والرياضة
بلاغ صحفي

البرنامج الوطني الجديد لوزارة الشباب والرياضة العمل التطوعي والتربية المدنية في أوساط الشباب "مغرب الشباب " 
تعتزم وزارة الشباب والرياضة إعطاء انطلاقة برنامج وطني جديد "العمل التطوعي والخدمة المدنية في أوساط الشباب" وذلك يوم الجمعية 4 يناير 2013 على الساعة الثالثة بعد الزوال بالمكتبة الوطنية بالرباط،

وتتأسس فكرة إحداث البرنامج الوطني "العمل التطوعي والتربية المدنية" في أوساط الشباب على ترسيخ ثقافة التنمية التي تقوم على قيم التماسك الاجتماعي بين المواطنين، عن طريق تعبئة الشباب على الانخراط والمشاركة في الدينامية التنموية المحلية، و تقديم خدمات طوعا لفائدة المجتمع عبر تنظيم أنشطة متنوعة ومحددة وفق خارطة محلية متضمنة للكفاءات والفعاليات المتطوعة.
إن فكرة برنامج التطوع والخدمة المدنية ستوفر مساحة اجتماعية لإشاعة قيم التطوع من أجل تمكين مواطنة الشباب وتقوية وتطوير مشاركتهم التطوعية في الحياة المحلية، كما ستساهم في تعبئة وتأهيل الفاعلين المدنيين والفعاليات الشبابية ومرافقتهم لتأسيس وتدبير العمل التطوعي ونشر وترسيخ ثقافته في أوساط الشباب ومؤسساته ومنظماته وفضاءاته، وذلك عن طريق إعداد برامج وأنشطة ذات الطابع الخدماتي ودعم وتشجيع المبادرات الشبابية التنموية وترشيد استغلال الطاقات والكفاءات الشبابية التي يتوفر عليها المجتمع المحلي كما ستكون مناسبة لإبراز أهمية التطوع والخدمة المجتمعية في أوساط الشباب.
وعلى ضوء ذلك تعتبر عملية إنشاء فضاءات للخدمة المجتمعية و التطوع داخل مؤسسات الشباب الوعاء التنظيمي الذي تتوخاه هذه المبادرة، وهي فضاءات للقرب في مجال تعبئة الشباب على الانخراط والمشاركة في الدينامية التنموية المحلية وتقديم الخدمات للشباب ومصاحبتهم وذلك عبر تنظيم أنشطة وفق خارطة مجالية تحدد طبيعة وشكل الخدمات التطوعية المتوقعة، وستعمل الشبكات الإقليمية التي سيتم إحداثها لتنسيق وتدبير العمل التطوعي في أوساط الشباب وتنسق العلاقة بين الهيئات المدنية والشباب المنخرط في إطار الشبكات المحلية للتطوع.
ويتوقع أن يعمم هذا البرنامج على كافة نيابات وزارة الشباب والرياضة من خلال إحداث 76 شبكة إقليمية للعمل التطوعي والتربية المدنية وإحداث نقط للتطوع عبر 560 مؤسسات للشباب ستسهر على وضع مخططات محلية للأوراش الأسبوعية والبينية والصيفية وفق جدولة زمنية موزعة على التراب الوطني. إن وزارة الشباب والرياضة وهى تعلن عن انطلاق هذا البرنامج الوطني، تهيب بالجميع القطاعات الحكومية والجماعات المحلية والفاعلين المدنيين والمبدعين والمثقفين والرياضيين باحتضانه واعتباره بمجرد الإعلان عنه مشروعنا الجماعي، يستحق ويتطلب انخراطا وطنيا في إنجازه، وتطويره، وتوسيعه. »