الثلاثاء، 2 يونيو 2015

Techniques d'animation : mettre en place une animation de grande classe (Partie I)














mettre en place une animation de grande classe
(Partie I)
1. Les techniques d'animation
Banque de question
(pour 6 à 20 personnes)
Cette forme permet de déblayer une problématique, de l'approfondir, d'en formuler d'autres plus pertinentes pour le groupe en fonction de ce qu'il a exprimé.

Une problématique ou  un  sujet  est  proposé à  l'assemblée.  Chaque participant-e prend  5 minutes seul-e pour écrire une question qui le/la travaille en rapport avec le sujet. Ensuite les participant-e-s se retrouvent en grand groupe et toutes les questions sont déposées dans un chapeau.

Chaque participant-e-e tire alors au sort une des questions (si c'est la sienne, il/elle en prend une autre). Une personne commence par lire la question qu'elle a piochée. Le but du jeu n'est pas d'y répondre mais d'essayer d'exprimer comment on comprend la question, les problématiques que cela nous évoque. Les autres écoutent. Si un-e participant-e trouve que ce qui vient d'être exprimé rejoint la question qu'elle/il a pioché, elle/il prend la parole et à son tour exprime comment elle/il comprend sa question. Et ainsi de suite jusqu'à épuisement des questions.

 Rivière
(pour 20 à 100 personnes)
Un trait est dessi au sol. L'animateur/trice demande aux participant-e-s de se positionner de chaque coté en fonction d'une problématique. (Par exemple : faut-il interdire de fumer dans tous les lieux publics ? ). Elle/il demande à un-e participant-e d'exprimer pourquoi elle/il a choisit ce coté. La personne argumente en essayant de convaincre les personnes qui sont de l'autre  coté  du  trait.  Ensuite  l'animatrice/teur  propose  à  une  personne  de  l'autre  côté  de s'exprimer. Cette personne va aussi essayer de convaincre l'autre bord. A chaque fois les participant-e-s peuvent changer de coté en fonction des arguments avancés et l'animatrice/teur peut leur demander ce qui les a fait changer d'avis. On peut se donner comme objectif de trouver une proposition qui convienne à tout le monde en fonction de ce qui est exprimé (par ex : on peut fumer dans des endroits publics s'il  y a un lieu réservé aux fumeurs avec extracteur de fumée, comme ça on respecte tout le monde). Cette forme permet à l'ensemble des  participant-e-s d'intégrer progressivement de nouveaux points de vue pour arriver à un consensus sur une proposition simple.

Les Post-It (ou « Les petits papiers »)
La ou les problématiques de l’atelier (3 maximum) sont exposées sur des feuilles de paper- board, un mur ou un panneau. Les participant-e-s sont invité-e-s à inscrire sur des papiers pparés à l’avance ce qu’ils pensent de ces sujets, en un ou deux mots, ou formules simples par papier. Il ny a pas forcément de limite aux nombres de papiers. Chacun-e-s fixe ses papiers,  au  fur  et  à  mesure,  sur  les  problématiques  concernées.  On  peut  regrouper, commenter, déplacer les papiers des uns et des autres.
 Cette technique permet d’aborder un sujet de façon ludique et exhaustive. Les papiers peuvent être regroupés par thématiques, qui seront traitées en suite séparément, ou en petits groupes.

Le grand AXE
(10 à 100 personnes)
Un repère orthonormé est dessi sur le sol avec des propositions au bout de ses axes (par exemple : « légitime/pas gitime » ; « je participe/ je ne participe pas »). L'animateur/trice exprime une action (par exemple : manifester contre la guerre). Chaque participant-e va se positionner dans l'espace en fonction de ce qu'elle/il pense. L'animateur/trice demande à certaines personnes d'exprimer pourquoi elles se sont positionnées à l'endroit elles sont. En fonction de ce qu'exprime la personne,  les  autres  participant-e-s ont la possibilité de se repositionner. Il n'y a pas de débats, ce sont des points de vue difrents qui s'expriment. Par contre si quelqu'un-e veut absolument exprimer sa position, elle/il peut demander la parole.
 Ensuite l'animateur/trice exprime une autre action et les participant-e-s se placent de nouveau. Cet outil permet de visualiser la position du groupe par rapport à certains sujets.  Il est important de formuler les propositions liées aux axes sans jugement de valeur pour ne pas considérer que ce soit bien ou mal quand on se positionne à un endroit.
Le petit AXE
(pour 6 personnes)
Sur une feuille au milieu de la table, un repère est dessi avec des propositions à chaque bout
(exemple : « j'ai l'impression d'être entendu-e » / « je n'ai pas l'impression d'être entendu-e » ;
« je me sens proche des institutions » / « je me sens loin des institutions ») de la même manière que pour la technique du grand axe. Chaque participant-e colle une gommette la/le repsentant à l'endroit elle/il se positionnerait par rapport aux axes du repère. Chacun-e à son tour explique au reste du groupe pourquoi elle/il s'est mis-e à cet endroit (par exemple : « je me sens proche de l'institution parce que je suis élu-e mais je n'ai pas l'impression d'être entendu-e parce que je fais partie dun  groupe politique très minoritaire). Cet outil permet d'impliquer les participant-e-s en les faisant rentrer dans le vif du sujet par un positionnement personnel. Il permet donc de faire connaissance en lien avec la problématique du débat (par exemple : comment se faire entendre de l'institution ?)

Quescussion
Une  quescussion  est  un  type  de  discussion  qui  est  conduite  entièrement  sous  forme  de questions.
Elle s'est avérée très utile en explorant une série de sujets, particulièrement les controversés, et en exécutant des travaux dans des groupes plus ou moins nombreux. Dans de grands groupes, elle est particulièrement utile parce qu'elle permet à beaucoup de participant-e-s d'apporter de brèves contributions sans lintervention de lanimatrice-teur, et parce que l'exercice peut être utili à plusieurs fins.
Quel est son but ?
fournir une situation qui permet aux participant-e-s de poser des questions sur les choses
quils/elles comprennent mal
aborder des sujets d'une manière non-linéaire, en associant des idées à travers plusieurs matières et en mettant en évidence des avancées questionnables et des idées de fond
• stimuler la formulation et l'examen consciencieux des concepts avant de les exprimer
pvoir des occasions pour les participant-e-s de clarifier et développer leurs idées sans devoir affronter le jugement des autres
Comment est-ce que je peux le faire ?
L'animateur-trice explique les règles du quescussion, qui sont :
o Tout ce qui est dit doit être sous forme de question.
o Les participant-e-s doivent attendre jusqu'à ce que quatre (ce nombre peut varier avec la taille du groupe) autres personnes aient parlé avant qu'elles puissent parler
de nouveau.
o Pas d’énoncé déguisé (par exemple : Tous les enseignants portent du polyester, nest-ce-pas?)
L'animateur-trice présente le sujet pour le quescussion. Cela peut être :
o un problème (quelque chose relativement complexe, mais évidemment ceci doit être adapté au groupe) à résoudre ou à confronter, qui pourrait être moral, philosophique, social, psychologique, litraire, mathématique, ou scientifique ;
o une question ou un énoncé provocateur soigneusement formulé
o un texte de difficulté et de longueur appropres à analyser ou à discuter.
La durée de la quescussion elle-même variera avec la che qui a é imposée, mais durera rarement au de de dix minutes voire même moins. Les groupes doivent apprendre comment bien faire la quescussion, et vous pouvez vous attendre à quelques silences entre les questions quand vous utilisez cette technique pour la première fois. Ne vous inquiétez pas : ils/elles pensent. Alors, ne succombez pas à la tentation de finir la quescussion dès le premier silence de 10 ou 15 secondes.
Ressources
Prof. Paul Bidwell, University of Saskatchewan, Canada
Peter WHITE, T-PULSE Graduate Teaching Workshop, McGill University
Siara ISAAC, ICAP, Université Claude Bernard Lyon 1

Philip 6 x 6
(Philip était un chercheur sur la dynamique des groupes) (pour 18 à 36 personnes)
Des groupes de 6 personnes dont un-e rapporteur-e débattent pendant 6 mn (ou 15mn). Au bout des six minutes tou-te-s les rapporteur-e-s changent de groupe dans le sens des aiguilles d'une montre. Chaque personne arrivant d'un autre groupe va synthétiser ce qui vient de se dire dans son précédent groupe pour faire rebondir la discussion. Tous les groupes désignent un  nouveau  rapporteur-e  et  débattent  pendant  6  mn.  Puis  les  nouveaux  rapporteur-e-s changent de groupe et ainsi de suite jusqu'à ce que toutes les personnes de tous les groupes aient chan de table une fois. Cette forme permet, avant une prise de décision par exemple, d'avoir un aperçu de tous les arguments développés par l'ensemble du groupe.
Autre version : entre chaque phase de débat chaque rapporteur-e exprime la synthèse de son groupe, un-e animateur/trice synthétise le tout sous la forme d'une nouvelle problématique qui est débattue dans les nouveaux petits groupes après changement des rapporteur-e-s. Et ainsi de suite.

Boule de neige (ou flocon de neige) (pour 16 à 48 personnes)
Cette forme peut servir à l'élaboration d'une charte de vie collective par exemple.

L'assemblée se divise en petits groupes de deux personnes qui débattent de la même problématique (durée : 10mn). Chaque couple rejoint un autre couple et il y a débat à quatre personnes du sujet (durée : 15mn). Chaque groupe de quatre en rejoint un autre et débattent à huit (due : 20mn). Chaque groupe de huit fait une retransmission de son débat au reste de l'assemblée.
Pour le flocon de neige, on commence par prendre un temps seul, puis à deux, quatre, huit. Ceci est une méthode de maturation progressive.
Aps la restitution collective, il peut s'en suivre une discussion sur les points de désaccord

Penser-Comparer-Partager  (source BSQF (http://bsqf2009.univ-lyon1.fr/)
La stratégie Penser-Comparer-Partager est conçue pour offrir à des participant-e-s l'occasion de partager leurs idées, solutions ou questions avec leurs collègues. Plutôt que de suivre une méthode traditionnelle où l’animateur pose une question et un participant offre uneponse, la Penser-Comparer-Partager encourage un niveau de participation des participant-e-s plus important et peut aider à garder lattention des participant-e-s sur la tâche à accomplir. L'approche de collaboration permet également à des participant-e-s de résoudre des questions plus difficiles qu'ils/elles le pourraient individuellement.
Quel est son but ?
Laisser du temps suffisant pour penser, augmente la qualité des réponses des participant-e-s.
Les participant-e-s réfléchissent aux concepts présentés.
La recherche nous indique que nous avons besoin de temps de réflexion pour stocker de nouvelles idées dans la mémoire. Quand les animatrices-teurs présentent trop d'information à la fois, une quantité importante de cette information est perdue. Plus nous donnons à des participant-e-s le temps au Penser-Comparer-Partager pendant la séance, plus les informations critiques sont retenues.
• Quand les participant-e-s parlent des nouvelles idées, ils/elles sont forcés de les intégrer avec leurs connaissances antérieures. Leur incompréhension du sujet est souvent résolue pendant cette étape de discussion.
Les participant-e-s sont plus disposé-e-s à participer puisqu'ils/elles nont pas la pression de
répondre devant le groupe entier.
Penser-Comparer-Partager est facile à utiliser sans préparation à l’avance.
• C’est une stragie facile à utiliser avec les grands effectifs. Comment est-ce que je peux le faire ?
• Annoncez une matière ou un problème de discussion à soudre. (Exemple : Quelles sont les
principales différences entre les cellules végétales et les cellules animales ?)
• Donnez aux participant-e-s au moins 10 secondes pour PENSER à leur propre ponse. (La recherche indique que la qualité des réponses des participant-e-s s’améliore de manière significative quand vous permettez du "think time.")
• Demandez aux participant-e-s de former un duo avec la personne assise à côté d’eux pour
COMPARER leurponse ou solution.
• En conclusion, faites appel aléatoirement à quelques duos pour PARTAGER leurs idées
avec le groupe.
Indiquer les créneaux d’horaires pour chaque étape, afin de vous assurer que les participant- e-s sont efficaces et quils/elles restent centrés sur la tâche.
• Vous pouvez favoriser la discussion en employant des tâches légèrement difrentes pour chaque étape, comme en demandant `Quelles sont les principales différences entre les cellules végétales et les cellules animales ?' pour l'étape de PENSER, et ‘Quelle est la difrence fonctionnelle la plus significative entre les cellules végétales et les cellules animales ?' pour l'étape de COMPARER.
Ressources
Peter WHITE, T-PULSE Graduate Teaching Workshop, McGill University
Siara ISAAC, ICAP, Université Claude Bernard Lyon 1

Brainstorming
(pour une dizaine de personnes)
Il s'agit d'une « tempête de cerveau ». Tou-te-s les participant-e-s disent tout ce qui leur passe par la tête sur une question ou un thème donné. Une personne inscrit sur une affiche tout ce qui est dit sans distinction. Dans une deuxième phase, les participant-e-s peuvent regrouper les propositions en créant des « familles ». Ceci permet d'exprimer les idées les plus farfelues et d'envisager le probme sous des angles comptement inattendus.

Les triades
C'est  une  façon  de  mettre  en  place  des  discussions  à  trois  voix.  C'est  une  méthode particulièrement  utile  lorsque  le  groupe  se  penche  sur  des  questions  ou  des  problèmes personnels. Les participant-e-s sont divisés en  groupe de trois: une personne 'parle', une personne 'écoute' et une personne 'observe'. Une fois le thème débattu par les triades choisi, la personne qui 'parle' présente à celle qui 'écoute' le problème ou l'exemple sur lequel il veut se concentrer. La personne qui 'écoute' écoute et répond en proposant son soutien, en donnant des conseils. La personne qui 'observe' ne prend pas part à l'échange entre celui qui 'parle' et celui qui 'écoute' mais enregistre tout ce qui se passe et le restitue sous forme de résumé ou de manière directe aux deux parties. A la fin de l'exercice, il est bien de faire un court bilan avant de changer les rôles et de recommencer le processus afin que chaque participant-e puisse jouer tous les rôles.

Le bocal à poisson
Dans cette méthode, des participant-e-s écoutent sans commentaire tout d'abord, les opinions ou les arguments d'un autre groupe sur un thème donné. Ainsi, un petit groupe se tient au centre entouré par le cercle for par le grand groupe. Le petit groupe symbolise 'l'aquarium' et  le  grand  groupe  'les  observatrices/teurs'.  Le  petit  groupe  discute  d'un  sujet  ou  d'un problème. Les 'observatrices/teurs' écoutent la discussion. Dans certains cas, il peut leur être demandé de se joindre à l'aquarium et de contribuer à la discussion. Dans d'autres cas, les
'observatrices/teurs' discutent en plénière de ce qu'ils ont entendu et de leurs réactions. Il est possible que tous les participant-e-s se regroupent pour cette plénière. Cette technique peut aussi être utilisée dans les jeux de rôles, par exemple le petit groupe joue le rôle d'enfants qui discutent de la manière dont ils sont traités par leurs parents et le grand groupe joue le rôle des parents qui écoutent les enfants

Etoile (pour 12 à 50 personnes)
Pour  cette  technique,  il  est  important  que  tou-te-s  les  participant-e-s  soient  dans  une démarche de consensus.
On forme quatre petits groupes (il peut y avoir davantage de petits groupes) qui discutent chacun  dans  un  coin  d'une  pièce  de  la  même  problématique,  pendant  30mn.  Avant  de débattre, chaque groupe a désigné une personne « interface » qui représentera le groupe dans la phase suivante
« L'interface » synthétise les propositions du petit groupe. Dans la phase suivante, les quatre
«interfaces » se retrouvent au centre de la pièce, expriment la synthèse de leur groupe et essaient de trouver un consensus. Pendant ce temps toutes les autres personnes écoutent attentivement,  prennent  des  notes  et  ne  réagissent  pas  (durée  20mn).  Ensuite  chaque  « interface » retourne dans son petit groupe. Ce dernier désigne une nouvelle « interface » et rediscute pour faire d'autres propositions en prenant en compte ce qui vient de se dire (durée
15mn). Les quatre nouvelles « interfaces » se retrouvent au centre et essaient de trouver un consensus avec ces nouvelles propositions (15mn). Elles retournent dans leurs groupes respectifs qui désignent une nouvelle  « interface » (15mn). Les dernières  « interfaces  » finalisent au centre la proposition (15mn). C'est une forme qui permet la prise de décision.

Les plénières
On peut y revenir à la fin des exercices présentés, en particulier pour les sessions finales ou aps un travail en petits groupes, des psentations sont faites devant le groupe entier. Les plénières permettent le partage d'expérience et d'idées avec tout le groupe et génèrent un sentiment de cohésion au sein du groupe une fois l'exercice fini ou les petits groupes dissolus.
Lorsque plusieurs petits groupes doivent psenter leur travail au grand groupe, il est intéressant et stimulant de leur demander d'utiliser des formes plus créatives de psentation que la simple psentation verbale
Celles dont nous navons pas par
-    Les mises en situation
-    Les jeux de rôles
-    Les études de cas
Le point de vue du Pédago : « En formation, toujours garder le meilleur pour la fin »